Membres du conseil consultatif de l'IC – Biographies
Hanne Ostergaard (Présidente)
Professeure, Département de microbiologie et d’immunologie médicales, Université de l’Alberta
Directrice, Institut de recherche sur le cancer du Nord de l’Alberta, Université de l’Alberta
La Dre Ostergaard a obtenu un baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire et
un doctorat en immunologie à l’Université de Californie (UCLA) à Los Angeles. Après avoir terminé ses études doctorales, elle a entrepris des études postdoctorales à l’Institut Salk, période pendant laquelle elle a reçu une bourse de recherche du Damon-Runyon Walter Winchell Cancer Research Fund, puis une bourse de recherche de la Leukemia Society of America. Elle est ensuite devenue professeure adjointe à l’Université de l’Alberta, où elle est maintenant professeure au Département de microbiologie et d’immunologie médicales. Pendant sept ans, elle a été directrice du Immunology Network [Réseau sur l’immunologie], et doyenne associée à la recherche (programmes d’études supérieures) de la Faculté de médecine et de dentisterie, de 2012 à 2020. Elle a également siégé à de nombreux comités d’évaluation par les pairs locaux, nationaux et internationaux et a été membre du Conseil consultatif sur la recherche de la Société canadienne du cancer pendant huit ans. La Dre Orstergaard a été présidente de la Société canadienne d’immunologie, dont elle a organisé plusieurs réunions annuelles. Elle a aussi été rédactrice adjointe du Journal of Immunology et membre du comité de rédaction du Journal of Biological Chemistry. Elle est actuellement directrice du Cancer Research Institute of Northern Alberta [Institut de recherche sur le cancer du Nord de l’Alberta], à l’Université de l’Alberta. Ses recherches portent sur les lymphocytes T cytotoxiques du système immunitaire et sur les mécanismes de reconnaissance et de destruction des cellules cancéreuses. Elle s’intéresse particulièrement aux études mécanistiques examinant la biologie des cellules cytotoxiques pour comprendre leur fonctionnement et leur migration ainsi que la manière dont les différentes populations de lymphocyte T CD8 inhibent la croissance des tumeurs.
Jason Berman
Président-directeur général et directeur scientifique, Institut de recherche du CHEO et vice président à la recherche, CHEO
Professeur, Département de pédiatrie et Département de médecine cellulaire et moléculaire, Université d’Ottawa
Le Dr Jason Berman bénéficie d’une expérience en recherche qui comprend notamment une bourse de recherche clinique en hématologie et oncologie pédiatriques détenue à l’Hôpital pour enfants de Boston et une formation postdoctorale à l’Institut de cancérologie Dana-Farber, financée par le prestigieux Pediatric Scientist Development Program. En 2005, il est recruté par l’Université Dalhousie et le Centre de soins de santé IWK à titre de clinicien-chercheur en oncologie pédiatrique. Il devient ensuite professeur de pédiatrie, de microbiologie et immunologie, et de pathologie à l’Université Dalhousie et directeur de recherche associé au Département de pédiatrie. Il reçoit la bourse de clinicien-chercheur Peggy-Davison et le prix d’excellence en innovation de CancerCare Nova Scotia. En 2017, il assume le rôle de vice président à la recherche par intérim du Centre de soins de santé IWK. Il déménage par la suite à Ottawa en 2019 pour devenir président-directeur général et directeur scientifique de l’Institut de recherche du CHEO ainsi que vice-président à la recherche de cet hôpital. Il est actuellement professeur titulaire au Département de pédiatrie et au Département de médecine cellulaire et moléculaire de l’Université d’Ottawa. Le Dr Berman est reconnu dans le monde entier pour avoir dirigé des recherches novatrices qui utilisent le poisson-zèbre pour étudier les cancers, les syndromes de prédisposition aux cancers et les maladies héréditaires rares chez les enfants. Il est membre du comité sur la leucémie myéloïde du Children’s Oncology Group depuis 2008 et est coprésident d’un essai international portant sur un traitement stratifié en fonction des risques pour les personnes atteintes de leucémie myéloïde et du syndrome de Down. Il est ancien président du comité de mise au point des traitements du C17 Canadian Childhood Cancer Network. Il est président sortant de la Société canadienne de recherches cliniques et futur président de la Société canadienne d’hématologie. Il est membre du conseil d’administration de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer.
Parveen Bhatti
Chercheur principal, Épidémiologie et prévention du cancer, Cancer Control Research, BC Cancer
Professeur auxiliaire, École de santé publique et de santé des populations, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Le Dr Parveen Bhatti est épidémiologiste à BC Cancer et directeur scientifique du BC Generations Project, l’une des études de cohorte sur la population contribuant au Partenariat canadien pour la santé de demain. Après avoir obtenu un baccalauréat en génétique et biologie cellulaire (1998) et une maîtrise en santé environnementale et en santé au travail (2000) de l’Université de la Colombie-Britannique, le Dr Bhatti a réalisé un doctorat en épidémiologie environnementale à l’Université de Washington (2006). Il a par la suite effectué des travaux postdoctoraux en épidémiologie moléculaire à la Division de génétique et d’épidémiologie du cancer du National Cancer Institute des États-Unis. En 2019, il est devenu un membre du corps professoral à la Division des sciences de la santé publique du Fred Hutchinson Cancer Research Center et à l’École de santé publique de l’Université de Washington. En 2018, il s’est joint à BC Cancer, où il poursuit ses recherches sur l’utilisation de marqueurs moléculaires pour améliorer la compréhension des facteurs de risque du cancer en tant que moyens de détecter de possibles biomarqueurs ou cibles d’intervention permettant un diagnostic précoce du cancer. Il s’intéresse entre autres à la pharmacoépidémiologie, aux effets de l’exposition tôt dans l’enfance à des polluants environnementaux et aux médiateurs épigénétiques et métabolomiques du risque de cancer. Les projets du Dr Bhatti sur la relation entre le travail de nuit et le cancer sont largement reconnus. En 2019, il a siégé au comité de monographie du Centre international de recherche sur le cancer qui a examiné les données sur la cancérogénicité du travail de nuit.
Louise Bird
Partenaire représentant les patients et les familles
Habitante de Carlyle sur le territoire du Traité no 4, en Saskatchewan, Louise Bird jongle avec de nombreux titres : épouse, mère, mamie, aidante, survivante du cancer du sein et partenaire représentant les patients et les familles. Outre son parcours professionnel s’inscrivant dans les secteurs des soins de santé et de l’éducation, c ’est son expérience personnelle du cancer du sein qui la motive à lever la voix pour représenter les patients et les familles depuis 2008 dans le cadre d’initiatives provinciales ou pancanadiennes. Comme partenaire, elle consacre une grande partie de son temps à écouter les gens et à apprendre d’eux, ce qui lui permet ensuite de bien les représenter. « Il est important de frayer la voie aux personnes qui passeront par les mêmes épreuves! »
Juliet Daniel
Biologiste du cancer, Faculté des sciences, Université McMaster
Doyenne associée à la recherche et aux relations externes, Faculté des sciences, Université McMaster
Biologiste du cancer et doyenne associée à la recherche et aux relations externes de la Faculté des sciences à l’Université McMaster, Juliet Daniel est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’Université Queen’s et d’un doctorat de l’Université de la Colombie-Britannique et a suivi sa formation postdoctorale à l’Hôpital de recherche pédiatrique Saint-Jude et à l’Université Vanderbilt dans le Tennessee. Les travaux de recherche de la professeure Daniel portent sur le rôle du facteur de transcription Kaiso dans le cancer et le développement des vertébrés. Son équipe se penche également sur les causes moléculaires et génétiques des écarts dans l’incidence et les mauvaises issues du cancer du sein triple négatif chez les femmes noires. Sa contribution à la science et à la société lui ont valu plusieurs distinctions, dont le tout premier prix d’excellence de la Société canadienne du cancer, un doctorat honorifique en sciences ainsi que le prix d’excellence du vice-chancelier de l’University of the West Indies à Cave Hill. La professeure Daniel a également été nommée dans la liste des 100 femmes les plus influentes du Canada par le Réseau des femmes exécutives.
Satish Gopal, M.D., MSP
Directeur, Center for Global Health, National Cancer Institute
Le Dr Gopal a obtenu son diplôme de médecine à l’Université Duke en 2001. Il a ensuite poursuivi sa formation en médecine interne et en pédiatrie à l’Université du Michigan, puis en oncologie et en maladies infectieuses à l’Université de la Caroline du Nord. À titre de directeur du Center for Global Health du National Cancer Institute (NCI), où il a été nommé en 2020, il supervise la mise au point d’initiatives et de collaborations avec d’autres partenaires du NCI et des National Institutes of Health (NIH), de centres de cancérologie désignés par le NCI et d’autres groupes gouvernementaux et non gouvernementaux dans le but de soutenir la recherche sur le cancer, de promouvoir une lutte contre le cancer fondée sur la science et de renforcer les capacités de recherche dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Avant de se joindre à l’équipe du NCI, le Dr Gopal était directeur du programme sur le cancer, issu d’une collaboration entre l’Université de la Caroline du Nord et le ministère de la Santé du Malawi.
En tant que clinicien-chercheur, il mène un programme de recherche financé par les NIH axé sur des études épidémiologiques, cliniques et translationnelles de lymphomes et tumeurs malignes associées au VIH en Afrique. Il est auteur de plus de 130 publications et a encadré plus de 30 chercheurs américains et africains en début de carrière, aux études de doctorat et de postdoctorat en oncologie. À titre de chercheur adjoint au NCI, il mène des recherches cliniques et translationnelles sur les tumeurs malignes lymphoïdes en Afrique. Il a précédemment occupé le poste de président adjoint des sites internationaux africains au sein du AIDS Malignancy Consortium du NCI, où il assurait la supervision des essais cliniques africains du réseau. Il est actuellement représentant des États-Unis au Conseil scientifique du Centre international de recherche sur le cancer et membre d’office du comité consultatif du Fogarty International Center des NIH. Il est également lauréat du prix humanitaire 2024 de l’American Society of Clinical Oncology.
Bishal Gyawali, M.D., Ph. D.
Professeur agrégé en oncologie médicale, Université Queen’s
Scientifique, Division des soins contre le cancer et d’épidémiologie, Université Queen’s
Bishal Gyawali, M.D., Ph. D., est médecin oncologue, professeur agrégé en oncologie médicale et en sciences de la santé publique et scientifique à la Division des soins contre le cancer et d’épidémiologie de l’Université Queen’s à Kingston. Son expertise clinique couvre divers types de tumeurs solides chez l’adulte, plus particulièrement les tumeurs malignes gastro-intestinales, génito-urinaires et du sein. Le Dr Gyawali est membre des comités consultatifs et de rédaction de plusieurs revues spécialisées en médecine et en oncologie et a rédigé ou corédigé près de 200 articles publiés dans des revues à comité de lecture prestigieuses. Ses domaines d’intérêt comprennent les politiques en matière de cancer, l’oncologie fondée sur des données probantes, la détresse financière associée au traitement du cancer, les méthodes d’essai clinique, les soins de soutien, les disparités dans les soins contre le cancer et l’oncologie mondiale. C’est à lui qu’on doit le terme cancer groundshot (en anglais seulement), un principe selon lequel il faudrait investir dans la mise en œuvre d’interventions éprouvées contre le cancer à l’échelle mondiale. Ses propos et ses études ont été relayés dans plusieurs médias influents, comme CNN, NPR, le Washington Post et STAT News. Expert au sein du groupe consultatif sur les médicaments de l’Organisation mondiale de la santé, le Dr Gyawali est aussi membre du comité de l’OMS qui établit la liste des médicaments essentiels contre le cancer. Il siège en outre aux comités de mesure des avantages cliniques (MCBS), des communications et des politiques publiques de l’European Society For Medical Oncology (ESMO) et au comité sur l’équité en santé et les résultats cliniques de l’American Society for Clinical Oncology (ASCO). Enfin, il est le cofondateur du mouvement Common Sense Oncology (en anglais seulement).
Martin Hirst
Chef de l’épigénomique, Centre des sciences génomiques de l’Agence du cancer de la Colombie-Britannique
Directeur de réseau, Consortium canadien de recherche en épigénétique, environnement et santé
Professeur agrégé, Département de microbiologie et d’immunologie
Directeur associé, Laboratoires Michael-Smith
Université de la Colombie-Britannique
Le Dr Hirst est professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie ainsi que directeur associé des Laboratoires Michael-Smith de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est également chercheur principal et chef de l’épigénomique au Centre des sciences génomiques Michael-Smith du Canada de l’Agence du cancer de la Colombie-Britannique. Au cours de la dernière décennie, il a dirigé la création d’un programme de recherche en épigénomique reconnu internationalement à l’Agence du cancer de la Colombie-Britannique et à l’Université de la Colombie-Britannique. Il dirige le Centre of Epigenomic Mapping Technologies (CEMT), qui représente l’un des deux centres canadiens de cartographie épigénomique financés dans le cadre de l’initiative phare des IRSC appelée Consortium canadien de recherche en épigénétique, environnement et santé (CCREES). Le Dr Hirst préside le comité directeur scientifique du Consortium international de l’épigénome humain (en anglais seulement), en plus de diriger le réseau du Consortium canadien de recherche en épigénétique, environnement et santé (en anglais seulement), dont le mandat est de promouvoir la recherche en épigénétique au Canada et ailleurs dans le monde.
Le Dr Hirst a reçu une bourse de nouveau chercheur de l’Institut de recherche Terry-Fox (2015) et un prix de recherche Killam de l’Université de la Colombie-Britannique (2018). Il a en outre été cité plus de 48 000 fois (Clarivate l’a inclus parmi les chercheurs les plus souvent cités de 2018). Le Dr Hirst cherche à comprendre la dysfonction épigénétique observée dans les cas de cancer, et son laboratoire élabore des outils expérimentaux et computationnels servant à caractériser les types de cellules normaux et transformés jusqu’au niveau de la cellule unique. Il applique ces outils pour explorer les états épigénomiques des types de cellules normaux et transformés en vue de découvrir et d’exploiter leurs vulnérabilités thérapeutiques.
Bertrand J. Jean-Claude
Professeur de médecine
Centre universitaire de santé McGill, directeur, Plateforme de découverte de médicaments du CBT
Chef associé, Programme de recherche sur les désordres métaboliques et leurs complications
Directeur, Programme de formation en développement de médicaments
Directeur, Laboratoire de développement thérapeutique contre le cancer
Coordonnateur principal, Programme d’études supérieures spécialisées en recherche clinique
Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Département de médecine, Université McGill
Le Dr Bertrand J. Jean-Claude est directeur de la Plateforme de découverte de médicaments du CBT à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) et chef associé du Programme de recherche en désordres métaboliques et leurs complications (programme DeMeC). Professeur agrégé de médecine à l’Université McGill, il a été titulaire de nombreuses bourses, dont la bourse de partenariat du Conseil de recherches médicales du Canada (CRM) et de la Société de recherche sur le cancer (SRC), la bourse de nouveau chercheur du ministère américain de la Défense et la bourse de chercheur principal du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRQS). Son programme de recherche porte sur une approche novatrice permettant de cibler les tumeurs, élaborée dans son laboratoire de développement thérapeutique contre le cancer, dénommée « concept de combi-ciblage ». Cette approche vise à conférer des propriétés inhibitrices signalétiques à des agents pouvant causer des dommages à l’ADN dans le but d’interférer avec les mécanismes associés à l’apoptose. La validation de ce principe par la synthèse de la première molécule capable à la fois de cibler les récepteurs du facteur de croissance épidermique (EGFR) et d’induire des dommages à l’ADN a fait du Dr Jean-Claude un pionnier dans la conception rationnelle d’inhibiteurs de kinase à double fonction. Le Dr Jean-Claude s’emploie actuellement à appliquer cette nouvelle approche de combi ciblage à l’immuno-oncologie. En plus de diriger un laboratoire de recherche et une plateforme technologique, il pilote deux importants programmes de formation à l’Université McGill : le diplôme d’études supérieures en recherche clinique et le programme de formation en développement de médicaments (DDTP).
Erika D. Penz, M.D., M. Sc., FRCPC
Professeure agrégée de médecine, Département de médecine, Division de pneumologie, de soins aux malades en phase critique et de médecine du sommeil, Université de la Saskatchewan
Directrice, Programme de stage en pneumologie
La Dre Penz est professeure agrégée de médecine au Département de médecine de la Division de pneumologie, de soins aux malades en phase critique et de médecine du sommeil de l’Université de la Saskatchewan, et directrice du Programme de stage en pneumologie. Elle est chercheure adjointe au Conseil sur la qualité des soins de santé (HQC) de la Saskatchewan et membre du Centre de recherche en pneumologie de l’Université de la Saskatchewan.
Elle a obtenu un baccalauréat à l’Université de la Saskatchewan en 1996 et une maîtrise en politiques de la santé et en administration de la santé à l’École de santé publique de Harvard en 2001. Elle a ensuite obtenu son diplôme de médecine de l’Université McMaster en 2004, après quoi elle s’est spécialisée en médecine interne (2008) et en pneumologie (2010) à l’Université de Calgary. Elle a réalisé une maîtrise en économie de la santé à l’Université de York (Royaume Uni) puis un stage de recherche dans le même domaine en 2013. Elle a obtenu sa première nomination au sein du corps professoral de l’Université de la Saskatchewan en septembre 2013.
Ses travaux de recherche portent sur l’étude du fardeau de la maladie en société dans le but de mieux comprendre : 1) les effets de la maladie chronique sur la qualité de vie et la productivité des personnes, et sur la mortalité; 2) les effets sur le système de santé – utilisation des services, coûts, budgets et capacité du système; 3) la façon dont les interventions thérapeutiques améliorent les résultats pour le système de santé de manière rentable. Elle utilise des outils comme des modèles décisionnels et des analyses de rentabilité accompagnées des données d’essais cliniques et d’importantes bases de données administratives pour étudier les résultats sur la santé des populations. Comme les maladies respiratoires, y compris le cancer du poumon, contribuent significativement à la morbidité et à la mortalité dans la société, ses travaux se concentrent principalement sur ces maladies.
Trevor Pugh, phd, FACMG
Directeur, programme de génomique conjoint, Réseau universitaire de santé
Directeur, Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC)
Professeur agrégé, Département de biophysique médicale, Université de Toronto
Scientifique chevronné, Centre de cancérologie Princess-Margaret
Chercheur principal, Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC)
Membre de l’American College of Medical Genetics and Genomics, le Dr Trevor Pugh est chercheur en génomique du cancer, généticien moléculaire agréé et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique translationnelle. Il dirige le programme de génomique conjoint du Réseau universitaire de santé et de l’Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC), qui offre des services de recherche fondamentale, translationnelle et clinique en génomique. Il est également professeur agrégé au Département de biophysique médicale de l’Université de Toronto, scientifique chevronné au Centre de cancérologie Princess-Margaret et chercheur principal à l’IORC. Ses travaux de laboratoire visent plus particulièrement à comprendre les implications cliniques de l’évolution clonale de cellules cancéreuses et non cancéreuses pendant le traitement du cancer, plus récemment au moyen de l’ADN acellulaire, du répertoire immunitaire et du séquençage de l’ARN de cellules uniques. Le Dr Pugh a récemment figuré dans le classement des 40 personnalités de moins de 40 ans au Canada, a été lauréat du Prix Bernard et Francine Dorval de la Société canadienne du cancer, a reçu une Bourse de nouveau chercheur Terry Fox et est apparu dans la liste des chercheurs les plus cités de la plateforme Web of Science.
Lee-Hwa Tai, PhD
Titulaire de la Chaire CRMUS de recherche translationnelle en immunothérapie
Professeure agrégée, Département d’immunologie et de biologie cellulaire, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke
La Dre Lee-Hwa Tai est professeure agrégée au Département d’immunologie et de biologie cellulaire de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches portent sur la réponse immunitaire aux immunothérapies virales et aux vaccins contre le cancer. Elle est titulaire d’un doctorat en immunologie de l’Université McGill. C’est dans le laboratoire d’Andrew Makrigiannis à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) qu’elle découvre la régulation par le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe I de la fonction de la cellule dendritique plasmacytoïde. La DreTai s’intègre ensuite au laboratoire de la Dre Rebecca Auer à titre de boursière postdoctorale, à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Dans le cadre de ce rôle, elle cherche à comprendre l’immunosuppression postopératoire et à mettre au point des virothérapies pour lutter contre le cancer colorectal. Elle se voit d’ailleurs octroyer, pour ses découvertes dans le domaine de l’immunologie tumorale et de l’immunothérapie virale, une prestigieuse bourse pour la relève scientifique de la Société de recherche sur le cancer, qui lui permet de mettre sur pied son propre laboratoire grâce à une subvention de fonctionnement. En 2016, la Dre Tai est recrutée au poste de professeure adjointe de la Division d’immunologie de l’Université de Sherbrooke et comme chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. La même année, elle obtient une bourse de chercheur-boursier Junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé et une bourse de nouveau chercheur des IRSC, preuves de son excellent potentiel en matière de recherche. La Dre Tai reçoit par la suite du financement de diverses sources, notamment des subventions de fonctionnement du CRSNG et des IRSC, des fonds pour les appareils du Fonds des leaders John-R.-Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation et une chaire CRMUS de recherche translationnelle en immunothérapie de l’Université de Sherbrooke.
Robin Urquhart
Professeure agrégée, Département de santé communautaire et d’épidémiologie/Département de chirurgie et Division de l’enseignement médical, Université Dalhousie
Scientifique principale, Institut de recherche sur le cancer Beatrice Hunter
Chercheuse affiliée à Santé Nouvelle-Écosse
Responsable du pôle de la Nouvelle-Écosse du Consortium contre le cancer de l’Atlantique
Directrice scientifique, Partenariat de l’Atlantique pour la santé de demain (Atlantic PATH)
Professeure agrégée au Département de santé communautaire et d’épidémiologie et nommée au Département de chirurgie et à la Division de l’enseignement médical de l’Université Dalhousie, la Dre Robin Urquhart est titulaire de la chaire de recherche sur le cancer des populations de la Société canadienne du cancer (Division de la Nouvelle-Écosse), scientifique principale au sein de l’Institut de recherche sur le cancer Beatrice Hunter, chercheuse affiliée à Santé Nouvelle-Écosse, responsable du pôle de la Nouvelle-Écosse du Consortium contre le cancer de l’Atlantique et directrice scientifique du Partenariat de l’Atlantique pour la santé de demain (Atlantic PATH). À titre de chercheuse en services de santé spécialisée dans la science de la mise en œuvre, la Dre Urquhart s’intéresse au traitement du cancer à toutes les étapes du parcours de soins, dès la phase de prévention et jusqu’à celle de la guérison ou de la fin de vie. Elle étudie notamment des questions liées à l’équité d’accès aux soins, à leur qualité et à leur efficacité ainsi qu’aux mécanismes de contrôle dans le but de renforcer le système de santé au moyen de pratiques qui améliorent le bien-être des patients, de leurs familles et de la population.
Alison Wallace, M.D., Ph. D., FRCSC
Professeure adjointe, Division de chirurgie thoracique, Université Dalhousie
Directrice de la recherche, Division de chirurgie thoracique, Université Dalhousie
Codirectrice, Biobanque de tissus pulmonaires QEII
Alison Wallace, M.D., Ph. D., FRCSC, est chirurgienne thoracique et s’intéresse aux techniques de chirurgie pulmonaire robotiques à effraction minimale. Après sa résidence en chirurgie générale à l’Université de la Colombie-Britannique, elle a fait un stage en chirurgie thoracique à l’Université de Toronto. Elle est également titulaire d’un doctorat et a suivi une formation scientifique poussée, notamment un stage postdoctoral à l’Université Columbia de New York. Depuis 2019, elle est professeure adjointe à la Division de chirurgie thoracique du Département de chirurgie de l’Université Dalhousie, où elle agit à titre de directrice de la recherche et de codirectrice de la biobanque de tissus pulmonaires QEII. En tant que chirurgienne-scientifique, la Dre Wallace fait porter ses recherches sur l’exploration des mécanismes moléculaires complexes par lesquels l’exposition environnementale à la fumée et au radon, entre autres, contribue au déclenchement et à l’évolution d’affections pulmonaires comme le cancer et la maladie pulmonaire obstructive chronique. Mentionnons aussi que la Dre Wallace détient deux brevets en prévention et en traitement des maladies pulmonaires, preuve de son approche innovante dans ce domaine.
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