Membres du conseil consultatif de l'IV – Biographies
Habib Chaudhury (Président)
Directeur et professeur
Département de gérontologie
Université Simon Fraser
Le Dr Habib Chaudhury est directeur du département de gérontologie; il y est aussi professeur. Fort de plus de vingt ans d’expérience en recherche dans le domaine de la gérontologie environnementale, il s’intéresse particulièrement à l’environnement physique des personnes atteintes de démence dans les établissements de soins de longue durée, à la mémoire de la maison et de l’identité individuelle chez ces personnes, et à la planification et à la conception de l’aménagement des quartiers visant à créer des communautés adaptées au vieillissement et à la démence. Ses projets ont été financés par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la Fondation CapitalCare et le Centre for Health Design. Il a publié plus de 60 articles dans des revues avec comité de lecture, chapitres de livres et monographies. Parmi ses publications, mentionnons : Environments in an Aging Society: Autobiographical Perspectives in Environmental Gerontology (Annual Review of Gerontology and Geriatrics, vol. 38, 2018; coédité avec F. Oswald), Remembering Home: Rediscovering the Self in Dementia (Presses de l’Université Johns Hokins, 2008) et Home and Identity in Later Life: International Perspectives (Publications Springer, 2005; coédité avec G. Rowles). Par ailleurs, le Dr Chaudhury mène des consultations fondées sur les données probantes auprès d’organisations et de prestataire de soins portant sur la vision, la planification, la conception et l’évaluation de logements pour les aînés et d’établissements de soins de longue durée, et il est associé au Centre for Research on Personhood in Dementia de l’Université de la Colombie-Britannique (à Vancouver) et à Alzheimer Catalonia (à Barcelone, en Espagne). Le Dr Chaudhury est aussi membre de la Gerontological Society of America.
Mohamed-Amine Choukou
Professeur adjoint, Département d’ergothérapie, Collège des sciences de la réadaptation
Professeur auxiliaire, Programme de génie biomédical
Associé de recherche, Centre de santé Riverview et Centre sur le vieillissement
Associé de recherche, Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR)
Le Dr Amine Choukou est professeur adjoint au Département d’ergothérapie du Collège des sciences de la réadaptation et professeur auxiliaire du Programme d’études supérieures en génie biomédical à l’Université du Manitoba. Il est directeur fondateur du Laboratoire des technologies en réadaptation, où son équipe étudie la façon dont les technologies et les services intelligents peuvent aider les aînés à vivre de manière autonome et dans la dignité, servir à la mise au point d’interventions destinées à alléger le fardeau des soignants et déceler les besoins en matière de soins. Le programme de recherche de le Dr Choukou porte sur la mise au point de systèmes et d’environnements intelligents et non intrusifs afin d’améliorer la qualité de vie des patients. Il dirige des projets de recherche multidisciplinaire au Canada et en Europe en partenariat avec des patients, des soignants et l’industrie. Beaucoup d’entre eux font appel à la collaboration avec des chercheurs dans les domaines de l’informatique, du génie électrique et informatique, de l’architecture et du design. Le Dr Choukou est l’auteur de 6 chapitres de livre et de plus de 25 articles publiés dans des revues à comité de lecture, et il a présenté ses travaux de recherche à une cinquantaine de conférences dans le monde entier. Il est titulaire d’un doctorat en kinésiologie de l’Université Paris-Sud et tire parti d’une précieuse expérience en technologies de la réadaptation acquise en France (école doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain, Université Paris-Saclay) et au Québec (Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale, Université Laval).
Suzanne Dupuis-Blanchard
Professeure titulaire, École de science infirmière
Chaire de recherche en vieillissement des populations
Directrice, Centre d’études du vieillissement
La Dre Suzanne Dupuis-Blanchard est une infirmière immatriculée, professeure titulaire à l’École de science infirmière de l’Université de Moncton où elle est détentrice de la Chaire de recherche sur le vieillissement des populations ainsi que directrice du Centre d’études du vieillissement. Elle a plus de 32 années d’expérience de travail avec les personnes aînées, premièrement comme infirmière de santé communautaire et maintenant comme professeure chercheure.
Son programme de recherche porte sur les dimensions multiples du maintien à domicile avec un intérêt particulier pour les personnes aînées qui demeurent dans des communautés linguistiques officielles en situations minoritaires (CLOSM). Elle a fait preuve de leadership dans le développement d’une stratégie provinciale pour le vieillissement, comme présidente du Conseil national des aînés ainsi que présidente de l’Association canadienne de gérontologie. Elle a publié de multiples articles évalués par les pairs, des chapitres de livres en soins infirmiers gérontologiques et de santé communautaire ainsi que plusieurs présentations à des conférences. Ses contributions en vieillissement et la science infirmière lui ont mérité des reconnaissances par les Nations Unies Healthy Aging 50, le prix de membre d’honneur de l’Association canadienne de gérontologie, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada 150 infirmières pour le 150 du Canada, le prix en innovation dans le secteur public de InnovateNB, le prix en recherche de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick et le prix en innovation dans le domaine du vieillissement de la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick. La Dre Dupuis-Blanchard est Fellow de l’Académie canadienne des sciences infirmières et Fellow de la Société royale du Canada. Elle est aussi récipiendaire d’un doctorat honorifique (Huntington University).
Elle a complété un Ph.D. en nursing de l’University of Alberta (2007), une maîtrise en nursing de la University of New Brunswick (2001) et un baccalauréat en science infirmière de l’Université de Moncton (1991).
Gustavo Duque, M.D., Ph.D.
Scientifique senior, Institut de recherche – Centre universitaire de santé McGill
Professeur, Département de médecine, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université McGill
Gériatre et chercheur en biomédecine, le Dr Gustavo Duque (M.D., Ph. D., FRACP, FGSA) mène des travaux sur les mécanismes, les traitements prometteurs et les biomarqueurs qui touchent la perte osseuse liée à l’âge, l’ostéoporose, la sarcopénie, l’ostéo‑sarcopénie et la fragilité chez les personnes âgées. Il étudie par ailleurs les effets de la vitamine D, de l’activité physique, des protéines et des nutraceutiques sur la masse osseuse et la masse musculaire.
Au terme de ses études en médecine interne à l’Université pontificale Javeriana, en Colombie, le Dr Duque a poursuivi sa formation en gériatrie à l’Université McGill, à Montréal (Canada). C’est à cette même université qu’il a ensuite réalisé sa thèse de doctorat, intitulée Molecular Changes of the Aging Osteoblast, sous la supervision du Dr Richard Kremer. Après avoir obtenu son doctorat en 2003, il a agi à titre de membre du corps professoral de la Division de gériatrie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé à l’Université McGill ainsi qu’à titre de chercheur à l’Institut Lady Davis de recherches médicales jusqu’en novembre 2007. Il a par la suite emménagé en Australie, où il est devenu professeur agrégé et chef de la Division de gériatrie ainsi que directeur du programme de recherche sur le vieillissement musculosquelettique à l’École de médecine Nepean de l’Université de Sydney. Le Dr Duque a été promu professeur de médecine à l’Université de Sydney en 2012, puis a été titulaire d’une chaire de recherche en médecine ainsi que directeur de l’institut australien de recherche musculosquelettique à l’Université de Melbourne de 2015 à 2022.
En 2022, le Dr Duque a occupé les fonctions de professeur titulaire, de directeur du Centre d’excellence pour la santé durable des aînés Simone & Edouard Shouela (Shouela CEDurable) du Réseau universitaire intégré de santé et de services sociaux de l’Université McGill, de titulaire de la Chaire de médecine gériatrique Dr Joseph Kaufmann ainsi que de chercheur principal du groupe de recherche axée sur les os, les muscles et la géroscience à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il est rédacteur en chef du Journal of Gerontology: Biological Sciences, l’une des revues savantes officielles de la Gerontological Society of America. Il est également président du tout nouveau réseau canadien de recherche translationnelle en géroscience.
En qualité de gériatre et de clinicien-chercheur, le Dr Duque a mis en place plusieurs cliniques, dont les plus récentes sont situées à Montréal au CUSM et à l’Hôpital général juif, spécialisées dans l’évaluation exhaustive des risques de chute et de fracture. Son équipe mène en outre différents essais cliniques afin d’évaluer les effets de traitements, pharmacologiques ou non, sur les maladies musculosquelettiques liées à l’âge. En plus d’avoir publié 5 ouvrages dans les domaines du vieillissement et de la santé musculosquelettique, le Dr Gustavo Duque est l’auteur de plus de 300 articles évalués par des pairs et de multiples chapitres de livres.
Carole Anne Estabrooks
Professeure et titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1
Faculté des sciences infirmières, Université de l’Alberta
La Dre Carole Estabrooks est chercheuse en services de santé et titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur l’application des connaissances en soins aux personnes âgées dans les établissements de soins de longue durée (SLD). Elle est directrice scientifique du programme pancanadien de recherche longitudinale Translating Research in Elder Care (TREC; application de la recherche en soins aux personnes âgées). Elle a aussi une nomination conjointe à l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta.
Elle a obtenu son diplôme de premier cycle en sciences infirmières à l’Université du Nouveau-Brunswick, sa maîtrise et son doctorat à l’Université de l’Alberta et une bourse postdoctorale à l’Institut de recherche en services de santé et à l’Université de Toronto. On lui a remis plusieurs bourses et prix, notamment une nomination à l’Ordre du Canada (2016), le prix Betty-Havens de l’application des connaissances dans le domaine du vieillissement (2014), le prix CAFA Distinguished Academic (2010) et l’Alumni Award of Distinction de l’Université du Nouveau-Brunswick (2007). Elle est membre de la Société royale du Canada (2020), de l’Académie canadienne des sciences de la santé (2007), de l’American Academy of Nursing (2011) et de l’Académie canadienne des sciences infirmières (2020).
Elle participe à de nombreuses études utilisant des approches observationnelles, des essais cliniques pragmatiques et des approches d’analyse des réseaux sociaux. Elle dirige présentement une étude s’intéressant au rôle du contexte organisationnel et de la facilitation de la recherche dans l’amélioration des résultats pour le personnel et les résidents d’établissements de SLD et une étude observationnelle portant sur les répercussions de la COVID-19 sur les mêmes populations. Elle codirige aussi une étude visant à établir une évaluation de routine de la qualité de vie des résidents d’établissements de SLD atteints de démence et à évaluer les répercussions du stress traumatique antérieur sur les comportements et la qualité de vie des résidents et sur le fardeau pour le personnel.
Elle a siégé à plusieurs groupes consultatifs dans le domaine du vieillissement, de la démence, des sciences de la mise en œuvre et des résidences de soins de longue durée. Elle est membre du Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées.
Lauren Griffith
Professeure, Département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l’impact
Université McMaster
La Dre Griffith occupe un poste de professeure au Département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l’impact à l’Université McMaster, où elle est titulaire de la chaire professorale de la Fondation McLaughlin en santé publique et des populations ainsi que membre active de l’Institut de recherche sur le vieillissement (MIRA). Avant l’obtention d’un doctorat en épidémiologie décerné par l’Université de Toronto, la Dre Griffith avait obtenu un baccalauréat en mathématiques pures ainsi qu’une maîtrise en biostatistique de l’Université du Michigan. Outre son rôle à l’Université McMaster, elle assume également les fonctions de cochercheuse principale de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), de responsable du site de collecte de données de l’ÉLCV à l’Université McMaster et de codirectrice du groupe de travail sur la méthodologie de l’ÉLCV. Ses domaines de recherche de prédilection sont le fonctionnement physique, l’incapacité et le vieillissement, ainsi que l’harmonisation des données longitudinales. La Dre Griffith a par ailleurs consacré beaucoup d’énergie aux domaines de la fragilité et de la multimorbidité. Au cours de sa carrière, elle a participé à de nombreuses collaborations scientifiques et a rédigé plus de 325 articles évalués par des pairs. Plus récemment, la Dre Griffith a pris part à l’élaboration de PACIFIC, un projet d’intervention communautaire complexe destiné aux personnes âgées présentant des problèmes liés à la fragilité en phase postaiguë.
Dr David B. Hogan
Professeur, Médecine, Université de Calgary
Directeur de la formation, Centre Brenda Strafford sur le vieillissement (Institut de santé publique O’Brien, École de médecine Cumming, Université de Calgary)
Natif de Baie-Comeau, au Québec, David Hogan a fréquenté des universités en Nouvelle‑Écosse, en Alberta et en Ontario. Spécialiste de la gériatrie, le Dr Hogan est retourné à l’Université Dalhousie après avoir terminé sa formation clinique postdoctorale, où il a entre autres été doyen associé de la formation médicale de premier cycle. Il s’est joint à l’Université de Calgary en 1990 en tant que titulaire de la première chaire de recherche canadienne en gériatrie, la Chaire de recherche en médecine gériatrique de la Fondation Brenda Stafford, rôle qu’il a assumé pendant 25 ans. Il est maintenant directeur de la formation au Centre Brenda Strafford sur le vieillissement (Institut de santé publique O’Brien, École de médecine Cumming, Université de Calgary). Le Dr Hogan a été président du Comité de spécialité en gériatrie du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, président de la Société canadienne de gériatrie et rédacteur en chef du Canadian Geriatrics Journal. Il a signé plus de 320 publications à comité de lecture, ce qui montre son intérêt de longue date pour l’étude du vieillissement, notamment pour les sujets comme la gériatrie clinique, les troubles cognitifs et la démence, les chutes et la fragilité. Il est le chercheur principal local du site de collecte de données de Calgary de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV) depuis le début de l’étude, en 2010. Il a aussi occupé des postes de direction au Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV), auquel il participe en tant que chercheur.
Georges Lévesque
Directeur adjoint et professeur titulaire au Département de psychiatrie et de neurosciences, Faculté de médecine, Université Laval
Chercheur, Axe neurosciences, CHU de Québec
Le Dr Georges Lévesque est titulaire d’un baccalauréat en biochimie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), d’un certificat en sciences de l’éducation, d’une maîtrise en sciences biomédicales et d’un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire de l’Université Laval. Il a également suivi une formation postdoctorale sur les déterminants génétiques de la maladie d’Alzheimer au Centre de recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Université de Toronto. À l’origine de la co-découverte des gènes préséniline 1 et 2 et de leurs mutations, responsables de formes familiales précoces de la maladie d’Alzheimer, il est le tout premier lauréat du prix Memorial Frist-Jus pour la recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Université de Toronto. Il est aujourd’hui directeur adjoint et professeur titulaire au département de psychiatrie et de neurosciences de la Faculté de médecine de l’Université Laval, où il travaille depuis 2001, et poursuit en parallèle ses travaux de recherche sur la maladie d’Alzheimer au sein de l’axe Neurosciences du CHU de Québec. Le Dr Lévesque est l’auteur de plus de 90 manuscrits, chapitres de livres et avant-propos dans le domaine de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, a siégé au Comité d’examen de la recherche biomédicale de la Société Alzheimer du Canada et du Comité d’évaluation par les pairs Aspects biologiques et cliniques du vieillissement des IRSC et a également été membre de divers comités d’organismes de financement en lien avec le vieillissement et la maladie d’Alzheimer.
Les intérêts de recherche du Dr Lévesque portent sur les déterminants moléculaires de la maladie d’Alzheimer, qui se caractérise par la dégénération du système nerveux central. Si les connaissances sur les mécanismes biochimiques qui interviennent dans l’apparition de la maladie sont encore limitées, l’incidence sur la maladie de l’accumulation de formes toxiques de peptides d’amyloïde et de la protéine tau (qui entraînent une dégénérescence neurofibrillaire) est quant à elle bien établie, ce qui a convaincu le Dr Lévesque de travailler sur la mise au point d’une nouvelle molécule thérapeutique, le ribozyme, afin de réduire les effets dévastateurs des peptides d’amyloïde et de la protéine tau sur l’ARN et d’enrayer leur accumulation. Accompagné de son équipe, il est parvenu à créer un ribozyme artificiel efficace contre les peptides d’amyloïde. Leur neutralisation ne produisant toutefois que des effets marginaux sur les fonctions cognitives, le Dr Lévesque s’emploie désormais à répéter sa prouesse face à la protéine tau dans l’espoir que l’action conjointe des deux ribozymes atténuera le déclin cognitif causé par la maladie d’Alzheimer. Dans le cadre du projet, l’équipe étudie également les voies biochimiques qu’empruntent les formes mutées des gènes préséniline pour provoquer la dégénérescence des cellules nerveuses et induire une évolution rapide de la maladie.
Jim Mann
Membre du Conseil consultatif de l’initiative Research Ethics BC
Membre du Comité de gestion de la recherche du réseau AGE-WELL NCE
Membre du groupe de discussion de l’Observation mondiale de la démence (OMD) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
Depuis qu’il a reçu le diagnostic de la maladie d’Alzheimer en 2007, M. Mann s’implique activement dans la recherche et s’investit auprès de la communauté en vue de bousculer les idées reçues sur la maladie, de sensibiliser la population et de mettre en lumière les perspectives d’une vie heureuse et épanouie qui s’offrent aux personnes chez qui un diagnostic de démence a été posé.
En signe de reconnaissance pour son engagement à combattre les idées reçues sur la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence et à donner naissance à une société inclusive dans laquelle les contributions des personnes présentant un diagnostic de démence sont appréciées à leur juste valeur, l’Université de la Colombie-Britannique lui a décerné un doctorat honorifique en droit.
Membre actif de plusieurs équipes de direction et de groupes de recherche, dont la Société Alzheimer de la Colombie-Britannique (ASBC), M. Mann a également siégé au conseil d’administration de la Société Alzheimer du Canada (SAC), où il a notamment codirigé un groupe de conseil pancanadien composé de personnes atteintes de démence qui a travaillé à la création d’un cadre éthique et à la production d’un guide de mobilisation significative des personnes présentant le syndrome et qui est à l’origine de la Charte des droits des personnes atteintes de maladies neurodégénératives. Pendant ses six années passées au sein du conseil, il a contribué à développer le programme de recherche de la Société et à en assurer la pérennité.
M. Mann est l’une des deux personnes touchées par la démence à avoir intégré le Comité consultatif ministériel sur la démence, dont la mission a été d’élaborer la première stratégie nationale du Canada en la matière, articulée en 2019 dans le document Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons. La même année, à l’occasion du 25e anniversaire de la création du Centre d’éthique appliquée W. Maurice Young à l’Université de la Colombie-Britannique, il a été invité à mener des travaux portant sur les questions de consentement et d’éthique dans la recherche sur la démence à titre de partenaire invité issu de la communauté.
Il siège actuellement au Conseil consultatif de l’initiative Research Ethics BC et au Comité de gestion de la recherche du réseau AGE-WELL NCE et est membre d’un groupe de discussion de l’Observation mondiale de la démence (OMD) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Sur le plan de la recherche, M. Mann est engagé sur plusieurs tableaux. Dans le cadre d’un projet qu’il codirige, il étudie les effets de la technologie et de la robotique sur le maintien des liens entre les résidents en centre de soins de longue durée et leurs familles. Dans le contexte d’une étude qu’il mène à titre de cochercheur principal, il œuvre également à la réduction (et au renversement) des idées reçues sur la démence et à la promotion de l’inclusion sociale des personnes présentant le syndrome. Enfin, il intervient en qualité de collaborateur dans un projet portant sur l’analyse des questions de consentement et d’engagement dans la recherche avec les personnes atteintes de démence.
M. Mann a publié ou copublié 27 articles dans des revues scientifiques prestigieuses. Il a en outre rédigé l’avant-propos des articles Broadening the Dementia Debate et Life at Home for People with a Dementia et a coécrit plusieurs chapitres dans les ouvrages Medical Research Ethics : Challenges in the 21st Century (2022) et Everyday Citizenship and People with Dementia (2019).
Depuis qu’il a reçu le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, M. Mann a comparu devant des comités parlementaires, a participé à des podcasts et à des webinaires et a fait des centaines de présentations à travers le Canada pour mettre en lumière le rôle que jouent les personnes ayant un vécu expérientiel à titre de partenaires de la recherche et l’importance de veiller à ce qu’elles participent à la recherche avec assurance et en toute confiance.
Enfin, il a eu l’honneur de rencontrer et de travailler en collaboration avec des équipes de recherche, le milieu universitaire, des populations âgées et des personnes atteintes de démence qui ont facilité son apprentissage et lui ont lancé des défis qu’il a su relever avec succès.
Mario Masellis, M. Sc. (Pharm.), M.D., Ph. D., FRCPC
Chercheur et professeur de médecine (neurologie)
Centre Sunnybrook des sciences de la santé
Université de Toronto
Le Dr Mario Masellis a obtenu une maîtrise en pharmacologie à l’Université de Toronto en 1997 et a achevé sa formation médicale au même endroit en 2001. Associé du Collège royal des médecins du Canada (FRCPC) en neurologie depuis 2006, il a réalisé en 2008 un stage de recherche clinique en neurologie des troubles cognitifs et moteurs et a obtenu un doctorat en neurosciences cliniques en 2012.
Le Dr Masellis se spécialise dans le diagnostic et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des autres démences et affections, dont la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy, la démence frontotemporale, la paralysie supranucléaire progressive et le syndrome corticobasal.
Il fait porter ses recherches sur l’influence des facteurs génomiques sur les phénotypes cognitifs, la neuro-imagerie et les biomarqueurs, ainsi que sur la réaction aux médicaments contre les maladies neurodégénératives – sporadiques, tardives, héréditaires, précoces. Ses travaux ont mené à la publication de plus de 300 articles dans des revues influentes à comité de lecture, notamment Brain, Journal of the American Medical Association (JAMA) – Neurology et Alzheimer’s & Dementia. Il a été codirecteur de l’Ontario Neurodegenerative Disease Research Initiative et il codirige actuellement le deuxième thème de recherche du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement. Il siège au groupe d’étude en neuro-imagerie de l’International Parkinson’s and Movement Disorders Society et à l’International Dementia with Lewy Bodies (DLB) Consortium. Il représente le Canada au sein de la Genetic Frontotemporal Dementia Initiative (GENFI) et supervise la réalisation de cette initiative au pays à titre de chercheur principal. Le Dr Masellis a été récompensé à plusieurs reprises pour ses travaux; il a récemment reçu une subvention de plus d’un million d’euros dans le cadre du Programme conjoint de recherche sur les maladies neurodégénératives (JPND) en tant que chercheur coordonnateur international.
Delores Mullings
Vice-rectrice responsable de l’équité, la diversité, l’inclusion et l’antiracisme (EDI-AR), Université Memorial
Dirigeante administrative, Université Memorial
Fière de ses racines africaines, la Dre Delores V. Mullings suit la voie tracée par ses ancêtres et fait figure de précurseure à de nombreux égards. Membre d’une famille élargie, mère de deux filles merveilleuses, sœur dévouée et amie fidèle, elle continue d’apprendre de sa mère Maddah Mullings, une féministe de la première heure. La Dre Mullings est la première personne noire, et encore aujourd’hui la seule femme noire à intégrer le personnel de l’École de travail social de l’Université Memorial et à y occuper un poste de dirigeante administrative. À titre de première vice-rectrice responsable de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de l’antiracisme (EDI-AR), elle coordonne les efforts déployés pour bâtir des infrastructures et élaborer, mettre en œuvre et appuyer des politiques respectueuses des principes d’EDI-AR qui contribueront à faire de l’Université Memorial un modèle à suivre à l’échelle internationale. La Dre Mullings possède plus de 40 ans d’expérience dans divers domaines comme la lutte pour des changements organisationnels, l’analyse du climat social, la planification stratégique, ainsi que l’antiracisme et la décolonisation. Elle a la réputation d’impulser les efforts de justice sociale dans toutes ses initiatives.
Ses travaux interdisciplinaires explorent la décolonisation de l’enseignement postsecondaire, le maternage, la santé mentale et le bien-être, les préoccupations de la communauté LGBTQ+, l’Église noire, les aînés, la migration et la mobilisation communautaire à l’aide de pédagogies critiques, en particulier le racisme antinoir, la théorie afrocentriste et la théorie critique de la race.
Elle mène actuellement des travaux de recherche portant sur l’amélioration du niveau de confiance à l’égard des vaccins contre la COVID-19 et du taux de vaccination dans les communautés noires, sur la santé mentale des jeunes noirs au lendemain de la pandémie de COVID-19, sur l’inclusion des communautés dans les petits centres urbains, sur les démarches antiracistes de mesure de l’accessibilité et sur la plateforme de formation en recherche en santé. Elle est également l’auteure principale du livre Africentric Social Work (publié chez Fernwood) et d’un recueil à paraître sur la résilience des communautés noires lors de la pandémie de COVID-19.
La Dre Mullings apporte gracieusement son expertise à plusieurs associations et organisations provinciales et nationales. Elle est notamment membre du conseil consultatif des personnes âgées de l’Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada, membre du conseil d’administration de YWCA Canada, vice-présidente de la Black Canadian Studies Association, membre de la Société de l’aide à l’enfance de Halton, membre du comité consultatif sur les pratiques d’équité raciale du programme Une vision, une voix, membre du conseil d’administration d’Opera on the Avalon et consultante auprès de l’International Journal of Educational Development in Africa.
Pour prendre soin d’elle, elle aime marcher, jardiner et écrire de la poésie.
John Muscedere, M.D., FRCPC
Professeur de médecine, Université Queen’s
Intensiviste et clinicien-chercheur, Université Queen’s et Centre des sciences de la santé de Kingston.
John Muscedere, M.D., FRCPC est professeur de médecine, intensiviste et clinicien-chercheur à l’Université Queen’s et au Centre des sciences de la santé de Kingston. Ses travaux ont pour objectif premier d’améliorer les résultats liés aux infections nosocomiales et à la fragilisation, par la production, au moyen d’essais cliniques, de revues systématiques et de méta-analyses, de nouvelles données et de nouvelles activités d’application des connaissances sur ce sujet. Le Dr Muscedere est le chercheur principal de FAST-3, un essai multicentrique international financé par les IRSC qui vise à évaluer l’efficacité du furosémide inhalé chez les patients souffrant d’insuffisance respiratoire hypoxémique aiguë. Il est également le directeur scientifique du Réseau canadien des soins aux personnes fragilisées (RCSPF), un regroupement qui se consacre à l’amélioration des soins destinés aux Canadiens âgés et fragilisés, et ce, par la création de données, la mobilisation des connaissances, le travail en partenariat et la formation de personnel hautement qualifié. Le RCSPF met sur pied des initiatives de santé publique pour la prévention et l’atténuation de la fragilisation par l’intermédiaire de centres régionaux voués au vieillissement en santé.
Maria Natasha Rajah, Ph. D.
Professeure titulaire, Département de psychiatrie, Université McGill
Chercheuse au Centre de recherche Douglas
Chaire en science du sexe et du genre des IRSC en neurosciences, en santé mentale et en toxicomanies
La Dre M. Natasha Rajah a obtenu son doctorat en psychologie expérimentale de l’Université de Toronto, campus St. George, et a suivi sa formation postdoctorale à l’Institut de neurosciences Helen-Wills de l’Université de la Californie, à Berkeley. Elle est entrée en fonction au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université McGill et au Centre de recherche Douglas en 2005. Elle est récipiendaire de plusieurs distinctions, dont une bourse salariale de nouvelle chercheuse des IRSC, une bourse de chercheuse Junior 2 du FRQS, une bourse de mentorat féminin en sciences cognitives du Canada, et du prix Haile T. Debas de la Faculté de médecine de l’Université McGill. Elle est membre de la Memory Disorders Research Society (MDRS), du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNV), du Consortium québécois pour l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer (CIMA-Q), ainsi du Centre de recherche pour les études sur le vieillissement et du Groupe de recherche PREVENT-AD de l’Université McGill. Elle a de plus siégé au conseil d’administration de l’Association canadienne des neurosciences.
Pour ses travaux de recherche, la Dre Rajah a reçu un soutien des IRSC, du CRSNG, du CRSH et de la Société Alzheimer du Canada. Elle a publié plus de 65 manuscrits et chapitres évalués par des pairs. Sa recherche porte sur la science cognitive et clinique de la mémoire, sur le vieillissement du cerveau et sur la prévention de la démence. Elle utilise des méthodes comportementales, neuropsychologiques, physiologiques et d’imagerie cérébrale (IRM) pour étudier comment le cerveau humain apprend et se souvient d’évènements passés en détail (mémoire épisodique), et comment le vieillissement, le sexe biologique, le genre et les facteurs de réserve influent sur la cognition et la dynamique du réseau cérébral chez les adultes présentant ou non des facteurs de risque de maladie d’Alzheimer sporadique tardive. Son programme de recherche porte en outre sur le développement de modèles plus représentatifs des communautés en général du point de vue de la cognition et du vieillissement du cerveau. Ses travaux ont aidé à mieux comprendre les fondements neuronaux du déclin cognitif lié à l’âge, et ont mis en évidence l’importance d’étudier les adultes d’âge moyen et de suivre une approche fondée sur le sexe, le genre et l’analyse intersectionnelle (ACFSG+).
Dr Samir K. Sinha, M.D., D. Phil., FRCPC
Directeur du Service de gériatrie, Réseau universitaire de santé et Système de santé Sinai
Chaire Peter-et-Shelagh-Godsoe en gériatrie, Hôpital Mount Sinai
Directeur de recherche sur les politiques de santé à l’Institut national sur le vieillissement de l’Université Ryerson
Le Dr Samir Sinha est un défenseur passionné et respecté des besoins des personnes âgées. Il est actuellement directeur du Service de gériatrie pour le Réseau universitaire de santé et le Système de santé Sinai à Toronto. Il a été nommé à la chaire Peter-et-Shelagh-Godsoe en gériatrie de l’Hôpital Mount Sinai et est directeur de recherche sur les politiques de santé à l’Institut national sur le vieillissement de l’Université Ryerson. Il est également professeur aux départements de médecine et de médecine familiale et communautaire, ainsi qu’à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto, en plus d’être professeur adjoint de médecine à l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins.
Après ses études de premier cycle en médecine à l’Université Western Ontario, ce boursier Rhodes a obtenu une maîtrise en histoire de la médecine et un doctorat en sociologie à l’Institut du vieillissement de l’Université Oxford. Il a fait ses études supérieures en médecine interne à l’Université de Toronto, et en gériatrie à l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins.
La vaste formation internationale et les connaissances pointues en politiques de santé et en prestation de soins aux aînés ont fait du Dr Sinha un expert réputé en soins aux personnes âgées. En 2012, le gouvernement de l’Ontario l’a désigné comme expert responsable de la Stratégie pour le bien-être des personnes âgées de la province; il travaille actuellement à l’élaboration d’une stratégie nationale sur ce dossier. En 2014, il a figuré au palmarès des 50 personnes les plus influentes au Canada selon le magazine canadien Maclean’s, qui a également affirmé qu’il était le plus grand défenseur des aînés. Le Dr Sinha a récemment été nommé membre du Conseil national des aînés du gouvernement du Canada, et il dirige actuellement l’élaboration de normes nationales sur les soins de longue durée au pays.
Au-delà du Canada, le Dr Sinha est fellow de l’American Geriatrics Society et membre de l’American Red Cross Scientific Advisory Council. Il a consulté et conseillé des hôpitaux et des autorités sanitaires en Grande-Bretagne, en Chine, en Islande, à Singapour, à Saint-Christophe-et-Nevis, à Taïwan ainsi qu’aux États-Unis sur la mise en œuvre et l’administration de modèles uniques, intégrés et innovants de soins gériatriques qui réduisent le fardeau de la maladie, améliorent l’accès et les capacités, et, en fin de compte, favorisent la santé.
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