Membres du conseil consultatif de l'INMD – Biographies

André Tchernof, Ph. D. (Président)
Professeur, École de nutrition, Université Laval
Codirecteur, Chaire de recherche en chirurgie bariatrique et métabolique, Division de recherche sur l’obésité et Biobanque de tissus sur l’obésité, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
Chercheur principal, subvention d’équipe en soins bariatriques des Instituts de recherche en santé du Canada – étude RÉMISSION

André Tchernof est professeur à l’École de nutrition de l’Université Laval depuis 2000. Au terme d’un baccalauréat en biochimie (1991), d’une maîtrise (1992) et d’un doctorat (1996) en physiologie et endocrinologie à l’Université Laval, il a suivi une formation postdoctorale en endocrinologie moléculaire (Centre hospitalier de l’Université Laval, 1996-1997) et en endocrinologie et métabolisme à l’Université du Vermont (1997-2000). Il est codirecteur de la Chaire de recherche en chirurgie bariatrique et métabolique et de la Biobanque de tissus sur l’obésité de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Il est l’actuel chercheur principal de l’étude RÉMISSION, financée par une subvention d’équipe en soins bariatriques des Instituts de recherche en santé du Canada. Il a contribué à plus de 200 publications dans des revues à comité de lecture. Ses recherches portent sur les complications métaboliques de l’obésité et la répartition du tissu adipeux, avec une attention particulière sur la physiologie du tissu adipeux. Ses méthodes expérimentales allient les techniques de biologie cellulaire à la biochimie, à la génomique, à la transcriptomique et à la recherche clinique chez les humains. Ses travaux permettent de faire le lien entre les observations cliniques et les caractéristiques cellulaires ou les mécanismes sous-jacents aux affections physiopathologiques comme l’obésité abdominale et les complications cardiométaboliques associées.


Eric Benchimol
Professeur, Département de pédiatrie et Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto
Scientifique principal, Programme des sciences évaluatives de la santé des enfants, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de Toronto
Scientifique principal chevronné, ICES

Épidémiologiste, chercheur en services de santé et gastroentérologue pédiatrique spécialisé dans les maladies inflammatoires de l’intestin, Eric Benchimol s’intéresse à l’utilisation des données administratives sur la santé pour l’évaluation de l’incidence, des facteurs de risque environnementaux et des résultats chez les enfants et les adultes atteints d’une maladie chronique. Il est titulaire de la chaire de la Corporation financière Northbridge en maladies inflammatoires de l’intestin, fruit d’une collaboration entre les milieux hospitalier et universitaire, soit entre l’Université de Toronto, l’Hôpital pour enfants de Toronto et la Fondation SickKids.

Le Dr Benchimol préside le Consortium canadien d’épidémiologie des maladies gastro-intestinales (CanGIEC (en anglais seulement)), qui mène des recherches en épidémiologie et en pharmacoépidémiologie ainsi que sur les résultats et les services de santé au moyen de données administratives de plusieurs provinces. Par sa méthodologie en réseau réparti, le CanGIEC est en mesure de dresser un portrait des maladies inflammatoires de l’intestin au Canada malgré la division provinciale du système de santé.

Le Dr Benchimol s’intéresse aussi à l’amélioration des méthodes utilisées pour mener des recherches à partir de données sur la santé recueillies systématiquement. À ce titre, il copréside le comité directeur de RECORD (en anglais seulement), un groupe international qui a élaboré des lignes directrices sur la production de rapports dans le cadre d’études d’observation reposant sur des données recueillies de manière systématique à des fins de recherche.


William Cefalu
Director, Division of Diabetes, Endocrinology and Metabolic Diseases
National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDK)
National Institutes of Health

Le Dr William T. Cefalu est le directeur de la Division du diabète, de l’endocrinologie et des maladies métaboliques du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDK) des National Institutes of Health (NIH). Avant de se joindre aux NIH en août 2019, le Dr Cefalu assumait les fonctions de directeur scientifique, médecin-hygiéniste et chef de mission de l’American Diabetes Association (ADA). De 2012 à 2017, le Dr Cefalu était directeur général, titulaire de la super chaire George A. Bray, Jr. en nutrition, et professeur au Pennington Biomedical Research Center (Pennington Biomedical) de l’Université d’État de la Louisiane à Baton Rouge, en Louisiane.

Au cours de sa carrière de près de 35 années en tant que médecin, scientifique et expert en soins de santé, le Dr Cefalu a été un leader actif au sein des communautés scientifiques et médicales dans le domaine de l’endocrinologie et du diabète. Dans son rôle de chercheur externe, le Dr Cefalu a bénéficié du soutien des National Institutes of Health (NIH) pendant plus de 25 ans et a été le chercheur principal de deux centres de recherche des NIH. Ses recherches cliniques et en sciences fondamentales portaient plus précisément sur les interventions visant à améliorer l’état métabolique des personnes qui présentent une insulinorésistance et le diabète de type 2 et sur les mécanismes cellulaires de l’insulinorésistance. Il a également collaboré de près à des publications savantes. De 2003 à 2011, le Dr Cefalu a été rédacteur en chef adjoint de Diabetes Care, la revue de recherche clinique et de soins de l’ADA, ainsi que de Diabetes, la revue de sciences fondamentales de l’ADA. De 2011 à 2017, il a été rédacteur en chef de la revue Diabetes Care, et sous sa direction, Diabetes Care a atteint le facteur d’impact le plus élevé de son histoire.

Le Dr Cefalu a obtenu un baccalauréat en sciences à l’Université du Sud de la Louisiane et un doctorat en médecine au Health Science Center de l’Université d’État de la Louisiane, à La Nouvelle-Orléans. Il a fait sa résidence en médecine interne et a été résident en chef à la Veterans Affairs Long Beach Healthcare System Faculty de l’Université de Californie à Irvine. Il a fait un stage postdoctoral en endocrinologie au Centre des sciences de la santé de l’École de médecine David-Geffen de l’Université de Californie à Los Angeles. En plus de ses fonctions à l’ADA et à Pennington Biomedical, il a aussi occupé des postes universitaires à l’École de médecine de l’Université Tulane, à l’École de médecine de l’Université Wake Forest et au Collège de médecine de l’Université du Vermont. Le Dr Cefalu a signé de nombreux articles publiés dans des revues, des livres et des chapitres de livres, dont plus de 300 publications et 25 chapitres de livres, en plus de réviser cinq livres sur la prise en charge du diabète.


Treena Delormier
Professeure agrégée, École de nutrition humaine, Université McGill
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur l’alimentation et la souveraineté alimentaire des Autochtones
Directrice associée, Centre d’études sur la nutrition et l’environnement des peuples autochtones Directrice scientifique, Projet de prévention du diabète dans les écoles de Kahnawake

La Dre Treena Delormier est membre des Kanien'kehà:ka (peuple des silex) du territoire mohawk de Kahnawake, situé sur la rive sud du Kaniatarowanenneh (fleuve Saint‑Laurent) près de Tiohtià:ke (Montréal). Diététiste, membre de l’Ordre des diététistes‑nutritionnistes du Québec et professeure agrégée à l’École de nutrition humaine de l’Université McGill, la Dre Delormier est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en nutrition de l’Université McGill ainsi que d’un doctorat en santé publique (promotion de la santé) de l’Université de Montréal.

Directrice associée du Centre d’études sur la nutrition et l’environnement des peuples autochtones et coprésidente du groupe de travail sur les systèmes alimentaires traditionnels des Autochtones de l’Union internationale des sciences de la nutrition, la Dre Treena Delormier étudie les déterminants sociaux de la santé à l’origine des iniquités en santé vécues par les Autochtones, en particulier le contexte historique du colonialisme, en misant sur des méthodes qualitatives, autochtones et communautaires.

La Dre Delormier est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’alimentation et la souveraineté alimentaire des Autochtones, qui vise à approfondir les connaissances sur la sécurité et la souveraineté alimentaires en vue d’améliorer la nutrition, d’appuyer les systèmes alimentaires traditionnels et de favoriser un avenir en santé. Elle et son équipe élaborent, en collaboration avec des partenaires autochtones, des méthodes novatrices pour valoriser les perspectives des Autochtones et déterminer les pratiques prometteuses relatives à l’autogouvernance, à la nutrition et à la sécurité alimentaire.

La Dre Delormier s’emploie à renforcer les capacités de recherche sur la santé des Autochtones à titre de mentore et de formatrice auprès d’étudiants et de chercheurs communautaires. Elle est par ailleurs la chercheuse principale désignée de l’Environnement réseau pour la recherche sur la santé des Autochtones (ERRSA) Tahatikonhsontóntie’ du Québec. L’ERRSA a noué des liens solides grâce à la création d’une cohorte de facilitateurs de la recherche et est ainsi en passe de combler le fossé entre les établissements d’enseignement et de recherche et les communautés et organisations autochtones.


May Faraj, Dt. P., Ph. D.
Professeure, Département de nutrition, Université de Montréal
Professeure auxiliaire, Division de la recherche clinique et translationnelle, Université McGill
Directrice, Unité de recherche en nutrition, lipoprotéines et maladies cardiométaboliques, Institut de recherches cliniques de Montréal

La Dre May Faraj est titulaire de baccalauréats en biologie et en nutrition de l’Université américaine de Beyrouth. Elle a obtenu sa maîtrise en nutrition et son doctorat en médecine expérimentale à l’Université McGill, à Montréal, puis a intégré l’équipe du Département de nutrition de l’Université de Montréal en 2007, après avoir obtenu une bourse de recherche postdoctorale de trois ans des IRSC. La Dre Faraj codirige le Centre de recherche en santé cardiométabolique de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM). Elle est également membre de l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec et du Centre de recherche du diabète de Montréal.

L’équipe du laboratoire de la Dre Faraj a mis au point un programme de recherche unique reposant sur le concept du laboratoire au chevet des patients pour examiner le réseau immunométabolique régulant la physiologie des tissus adipeux blancs et le métabolisme du glucose et du gras dans l’organisme entier, en particulier chez les sujets obèses. Forte de trois essais cliniques financés par les IRSC et la Fondation canadienne pour l’innovation et en collaboration avec la clinique de l’IRCM, son équipe de laboratoire a mené des recherches avant-gardistes dans le domaine en établissant un lien entre le nombre élevé de lipoprotéines de faible densité (LDL) et leurs récepteurs et la physiopathologie du diabète de type 2, élargissant ainsi leur rôle habituel dans l’athérosclérose. Son équipe a également démontré les bienfaits thérapeutiques des acides gras oméga-3 en vente libre (EPA et DHA) pour atténuer l’inflammation des tissus adipeux blancs induite par les LDL et son lien avec les anomalies cardiométaboliques chez l’humain. La Dre Faraj a siégé à divers comités d’évaluation et de consultation pour les IRSC, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, les Producteurs laitiers du Canada et les prix internationaux Canada Gairdner. Elle a reçu plusieurs bourses, dont une bourse de nouveau chercheur des IRSC, une bourse de chercheuse-boursière du Fonds de recherche du Québec et le prix de Femme arabe de l’année en sciences au Québec, décerné par le ministère de l’Immigration et de la Culture.


Lakshman Gunaratnam
Professeur agrégé, École de médecine et de dentisterie Schulich, Université Western
Chaire du Dr Robert Zhong en recherche translationnelle sur les transplantations
Directeur médical, Programme de transplantation multi-organes, Centre des sciences de la santé de London

Le Dr Gunaratnam est néphrologue et professeur agrégé de médecine à l’Université Western. Actuellement titulaire de la chaire de recherche translationnelle sur la transplantation du Dr Robert Zhang à l’Université Western, il occupe également le poste de directeur médical de l’unité de transplantation rénale du Centre des sciences de la santé de London. Le Dr Gunaratnam dirige un programme de recherche fondamentale et translationnelle axé sur les mécanismes biologiques associés à l’insuffisance rénale aiguë, sur le prolongement de la durée de vie des greffes de rein et sur les nouveaux traitements contre le cancer du rein. Ce programme de recherche est financé sur la base d’une évaluation par les pairs par plusieurs organismes : Instituts de recherche en santé du Canada, Fondation canadienne du rein, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, gouvernement de l’Ontario et Fondation canadienne pour l’innovation. Il occupe des rôles de consultation et de direction au sein de plusieurs organismes de santé canadiens dont la Société canadienne du sang, le Réseau Trillium pour le don de vie, la Société canadienne de transplantation et l’Association médicale de l’Ontario.  

Le Dr Gunaratnam a complété une formation de premier cycle et de cycle supérieur en immunologie à l’Université de Toronto avant de fréquenter l’école de médecine de l’Université d’Ottawa. Il a ensuite obtenu des bourses de recherche et de médecine clinique de l’École de médecine de l’Université Harvard avant d’être recruté par l’Université Western. 


Sharon Kirkpatrick
Professeure et titulaire d’une chaire de recherche, École de santé publique, Université de Waterloo

La Dre Sharon Kirkpatrick dirige un programme de recherche en nutrition pour la santé publique à l’École des sciences de santé publique de l’Université de Waterloo. Ses travaux sont axés sur la compréhension des habitudes alimentaires des populations et des facteurs qui influent sur ces habitudes, et s’appuient sur la pensée systémique pour tenir compte de tout l’éventail des facteurs en jeu. La majeure partie de son travail vise à améliorer les méthodes d’évaluation de l’alimentation afin de promouvoir la création d’une solide base de données probantes sur l’incidence des habitudes alimentaires sur la santé humaine et planétaire, et sur les interventions efficaces qui favorisent les habitudes alimentaires saines et durables. La Dre Kirkpatrick a contribué à la création de ressources librement accessibles et abondamment consultées pour les chercheurs, y compris un guide et des outils d’évaluation de l’alimentation en ligne et un indice de la qualité de l’alimentation. Elle s’intéresse depuis longtemps à la sécurité et à l’équité alimentaires. Diététiste, elle possède un doctorat en science de la nutrition et une maîtrise ès sciences de la santé en nutrition communautaire de l’Université de Toronto.


Vasanti S. Malik, M. Sc., D. Sc.
Professeure adjointe et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en nutrition et en prévention des maladies chroniques, Département des sciences de la nutrition, Université de Toronto
Professeure adjointe auxiliaire, Département de nutrition, École de santé publique T.H.-Chan, Université Harvard

Vasanti Malik est professeure adjointe au Département des sciences de la nutrition de l’Université de Toronto et professeure adjointe auxiliaire au Département de nutrition de l’École de santé publique T.H.-Chan de l’Université Harvard. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en nutrition et en prévention des maladies chroniques. Comme chercheuse, la Dre Malik utilise des approches épidémiologiques et cliniques pour étudier les déterminants de l’obésité et du risque cardiométabolique liés à l’alimentation et au mode de vie à différents âges et dans différentes populations. Ses travaux de recherche les plus récents portent notamment sur l’étude de la durabilité environnementale des régimes et des systèmes alimentaires. Elle est rédactrice adjointe de Nutrition and Health et a publié plus de 95 articles scientifiques évalués par des pairs et 4 chapitres de livre. À terme, l’objectif des travaux de la Dre Malik est d’éclairer les recommandations et les orientations stratégiques en matière d’alimentation pour favoriser la santé humaine et planétaire.


Erin Mulvihill
Professeure agrégée, Département de biochimie, microbiologie et immunologie, Université d’Ottawa
Scientiste, Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa

Erin Mulvihill est professeure agrégée au Département de biochimie, microbiologie et immunologie de l’Université d’Ottawa et scientifique à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Elle a obtenu son doctorat en biochimie à l’Université Western, sous la supervision du Dr Murray Huff, et a suivi sa formation postdoctorale auprès du Dr Daniel Drucker à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de l’Hôpital Mount Sinai. La Dre Mulvihill a mis en place son programme de recherche indépendant en juillet 2017, et l’un des principaux objectifs de son laboratoire est d’élucider comment le diabète contribue à augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.


Christopher Rose
Professeur chercheur au Département de médecine de l’Université de Montréal
Directeur du laboratoire de recherche d’hépato-neuro du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM)

Christopher Rose est professeur au Département de médecine de l’Université de Montréal. Il est également directeur du laboratoire de recherche d’hépato-neuro du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), coprésident du comité de recherche de l’Association canadienne pour l’étude du foie et membre du comité de direction de la International Society for Hepatic Encephalopathy and Nitrogen Metabolism.

Le professeur Rose a obtenu un doctorat (neurosciences et sciences biomédicales) de l’Université de Montréal en 2000. Il a ensuite poursuivi ses études au niveau postdoctoral en Europe, où il a approfondi ses intérêts de recherche en Allemagne, en Espagne et en Norvège. Il a intégré le corps professoral en 2006.

Ses intérêts se situent dans le domaine de l’hépatologie, plus particulièrement celui de l’encéphalopathie hépatique (EH), une complication neuropsychiatrique majeure de la maladie du foie. Jusqu’à 80 % des patients atteints de cirrhose en souffrent; cette dernière nuit à leur qualité de vie et engendre un fardeau socioéconomique, une morbidité et une mortalité non négligeables avant et après une transplantation du foie. La malnutrition et la sarcopénie, deux complications très fréquentes chez les patients atteints d’une maladie chronique du foie, sont étroitement impliquées dans la pathogenèse de l’EH par l’axe intestin-foie-muscle-cerveau. La recherche translationnelle est l’objectif principal de son laboratoire et, par conséquent, son programme de recherche est basé sur un concept du laboratoire au chevet du patient. Le Dr Rose aspire à élucider le rôle de l’ammoniac et des mécanismes physiopathologiques impliqués dans l’apparition de l’EH. Sa passion? La découverte de nouvelles approches thérapeutiques visant à améliorer la gestion des patients atteints de maladies du foie et d’améliorer les résultats neurologiques après une transplantation du foie.

Le laboratoire du Dr Rose est actuellement financé par les Instituts de recherche en santé du Canada, la Fondation canadienne du foie et le Fonds de recherche du Québec – Santé. Le Dr Rose a publié plus de 85 articles scientifiques et formé dans son laboratoire plus de 65 étudiants des quatre coins du monde à tous les cycles universitaires


Craig Settee
Gestionnaire, Compétence Culturelle, Can-SOLVE CKD Network

Craig Settee est citoyen de la Nation crie de Fisher River et a des liens familiaux avec la Première Nation de Dauphin River et la communauté de l’île Matheson, au Manitoba. Il est Néhinaw (Moskégon), Anishinaabe (Ojibwé) et Écossais. Il est né et a grandi à Winnipeg, au Manitoba.

Riche de deux décennies d’expérience en tant qu’oshkaabewis (aide auprès de gardiens du savoir et d’Aînés), M. Settee se passionne pour le service à la communauté et la promotion des systèmes de connaissances et des façons d’être et de faire autochtones dans ses cercles d’influence. Il s’investit aussi depuis plusieurs années comme coordonnateur, travailleur de soutien culturel, thérapeute comportemental et organisateur communautaire auprès de Premières Nations et d’organisations sans but lucratif. De plus, il a géré un programme de formation sur les compétences culturelles autochtones de concert avec un réseau de recherche sur le rein, une expérience très précieuse à ses yeux en tant que donneur de rein vivant. Fervent promoteur de la représentation des Autochtones, son désir est d’amplifier les voix des communautés de façon à focaliser les expériences et les priorités des citoyens et des communautés autochtones.

Il vit actuellement avec sa famille sur le territoire des Salish du littoral à K’emk’emeláy (aussi appelé Vancouver).


Laura Sly
Professeure agrégée, Département de pédiatrie, Division de gastroentérologie, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique, Université de la Colombie-Britannique

La Dre Sly est professeure agrégée au Département de pédiatrie (Faculté de médecine), et occupe le poste de doyenne associée, Affaires universitaires, à la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est à la tête du groupe sur l’immunité dans la santé et la maladie, et siège au conseil directeur de la recherche de l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique. Elle a été membre du Conseil consultatif scientifique et médical de Crohn et Colite Canada, et fait actuellement fonction de secrétaire du conseil d’administration de l’Association canadienne de gastroentérologie.

La Dre Sly est originaire de Winnipeg, où elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en biochimie et en microbiologie. Elle a fait son doctorat en microbiologie et en immunologie médicales à l’Université de l’Alberta, avant de poursuivre sa recherche postdoctorale à l’Université de la Colombie-Britannique et d’intégrer le corps professoral de cet établissement en 2008.

Le travail de recherche de la Dre Sly consiste en des études fondamentales sur l’activation des macrophages dans la santé et la maladie, ou a pour but de trouver et de valider de nouvelles stratégies et cibles biochimiques et/ou immunothérapeutiques pour traiter l’inflammation pathologique, qui cause par exemple les maladies inflammatoires de l’intestin. Ses travaux sont financés par les IRSC, le CRSNG, GlycoNet, Crohn et Colite Canada, et la Fondation Michael-Smith pour la recherche en santé (MSFHR). La Dre Sly a publié plus 60 articles scientifiques et a un indice h de 33 et un indice i de 47. Elle a reçu des bourses de nouveau chercheur des IRSC (2009), de la Society for Leukocyte Biology (2012), de la MSFHR (2012), de l’Association canadienne de gastroentérologie (en partenariat avec l’INMD des IRSC, 2020), ainsi que le prix de leadership en recherche de Crohn et Colite Canada (2019). La Dre Sly poursuit l’excellence dans l’enseignement supérieur et postdoctoral pour préparer les stagiaires à prendre leur place parmi les grands de la recherche, de la science et de la pensée dans le monde entier.


Laura Syron
Présidente-directrice générale, Diabète Canada
Dirigeante spécialisée en leadership transformationnel dans le secteur sans but lucratif

Mme Syron est présidente-directrice générale de Diabète Canada, la plus grande organisation caritative nationale du pays qui œuvre contre le diabète. À ce titre, elle dirige une organisation dotée d’un budget de 35 millions de dollars qui emploie 100 personnes à la grandeur du Canada et qui se consacre à la prévention du diabète, à la prise en charge des personnes atteintes, ainsi qu’à la recherche d’un remède par des investissements dans l’éducation, la défense des intérêts et la recherche scientifique.

Avant de diriger Diabète Canada, Mme Syron a eu le privilège, au cours des 20 dernières années, de piloter et de gérer des équipes au rendement élevé de trois organismes sans but lucratif bien connus, à savoir la Société de l’arthrite, la Princess Margaret Cancer Foundation et la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Avant son passage dans le secteur à but non lucratif, Mme Syron a travaillé dans le secteur privé, notamment dans la division des biens de consommation chez Procter & Gamble, où elle a occupé des postes de direction en marketing au Canada.

Mme Syron est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université de Toronto et d’une maîtrise ès arts de l’Université du Texas à Austin. Elle est la mère de deux adolescents, et aime jouer au golf, pratiquer le yoga et cuisiner. En plus de s’occuper de sa famille tout en menant une carrière, Mme Syron est une bénévole de longue date.


Peter Thompson, Ph. D.
Professeur adjoint, Université du Manitoba

Peter Thompson est professeur adjoint au Département de physiologie et de physiopathologie de l’Université du Manitoba et chercheur principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants du Manitoba au sein de l’équipe DREAM (Diabetes Research Envisioned and Accomplished in Manitoba). Il a obtenu son doctorat en génétique médicale à l’Université de la Colombie-Britannique sous la supervision du Dr Matthew Lorincz et a suivi une formation postdoctorale au centre sur le diabète de l’Université de la Californie, à San Francisco sous la supervision du Dr Anil Bhushan. Le Dr Thompson a établi son programme de recherche indépendant en 2020 grâce à d’importantes subventions, dont une subvention Projet des IRSC, une subvention d’équipe IRSC-FRDJ en médecine de précision dans le diabète de type 1, ainsi qu’une subvention à la découverte du CRSNG. Son laboratoire se penche sur la biologie et l’immunologie des îlots pancréatiques dans le développement du diabète, et s’intéresse particulièrement aux mécanismes moléculaires et cellulaires qui causent le diabète de type 1 chez les enfants et les adultes. Les travaux s’inscrivent dans l’objectif à long terme de proposer des traitements à base de cellules bêta pour prévenir la maladie.

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