25 années de recherche pour un Canada en santé

Les IRSC ont 25 ans

En 2025, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) célèbrent un quart de siècle d’existence. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur leurs débuts, sur certains jalons scientifiques qui ont marqué leur histoire et sur leurs retombées depuis les 25 dernières années.

Nos débuts

Les IRSC puisent leurs origines dans la création du Conseil de recherches médicales du Canada (CRM), en 1960. Le Canada franchit un pas de géant en soulignant ainsi son engagement à l’égard de l’innovation scientifique et de la santé publique. En mettant l’accent sur la recherche biomédicale, le CRM soutient pendant des décennies des travaux importants dans des domaines comme la génétique, la recherche sur le cancer, l’immunologie et les neurosciences.

Dans les années 1990, le Dr Henry Friesen, président du CRM, reconnaît la nécessité de transformer le mode de financement et de conduite de la recherche en santé au pays. Il admet que, le mandat du CRM étant limité à la recherche biomédicale, le Canada a besoin d’adopter une stratégie élargie et inclusive qui tient compte de la recherche clinique, de la recherche sur la santé des populations et de la recherche sur les services de santé.

Le Dr Friesen et ses collègues ont sillonné le pays pour consulter des chercheurs, des responsables des politiques et des représentants des patients. Leurs constats? Les acteurs de la recherche en santé doivent éliminer les obstacles, favoriser la collaboration et mieux répondre aux besoins de la population canadienne.

Voilà les fondements de la vision des IRSC : créer un organisme décentralisé et composé de 13 instituts, chacun axé sur un domaine particulier de la recherche en santé, qui travaillent de concert pour financer la recherche, mobiliser le milieu et, ainsi, s’attaquer aux plus grands enjeux de santé d’aujourd’hui et de demain.

Le 7 juin 2000, la création des IRSC est officialisée par une loi fédérale. Depuis, les IRSC se taillent une place au gouvernement du Canada en tant qu’organisme chargé de financer la recherche en santé. Ils investissent plus d’un milliard de dollars par année dans le cadre de plus de 100 concours de financement qui, combinés, permettent de soutenir environ 16 000 chercheurs et stagiaires en santé.

Notre historique : 25 ans de recherche pour un avenir en santé

2000-2005

2000

Une loi fédérale officialise la création des IRSC, le seul organisme fédéral voué au financement et à l’orientation de la recherche en santé au Canada. Les IRSC maintiennent les investissements nationaux dans la recherche biomédicale (recherche fondamentale et clinique), puis ajoutent à leur arc le financement de la recherche populationnelle, de la recherche sur les politiques et les services de santé ainsi que de la recherche à la croisée de la santé et des sciences humaines.

Le Dr Alan Bernstein devient le premier président des IRSC.

Les IRSC nomment les premiers directeurs scientifiques des instituts.

2001

Les IRSC financent l’étude OPTIMA, un essai contrôlé randomisé auquel participent des patients du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni qui résistent au traitement du VIH. Cet essai ouvre la voie à des stratégies de prise en charge du VIH plus nuancées et plus efficaces.

Dans la foulée d’une vaste étude multicentrique, le Dr Ian Stiell et ses collègues publient, avec l’appui des IRSC, la Règle canadienne d’utilisation de la tomodensitométrie de la tête (Canadian CT Head Rule en anglais). Il s’agit d’un outil de décision clinique qui aide les fournisseurs de soins de santé à définir s’il est nécessaire de faire passer une tomodensitométrie de la tête aux adultes ayant subi un traumatisme crânien mineur. Cet outil devient la norme de soins et illustre bien en quoi les règles de décision clinique sont à même d’améliorer les résultats cliniques, de réduire les coûts et d’optimiser l’utilisation des ressources face à l’engorgement des urgences.

2002

Les IRSC organisent leur toute première soirée de remise des prix canadiens de la recherche en santé. Parmi les lauréats, notons la Dre Jeannie Shoveller, qui devient en 2019 la première femme à assumer la présidence du conseil d’administration des IRSC.

Conscients de l’urgence de disposer de lignes directrices claires afin de suivre l’évolution rapide de la science et de l’opinion publique tout en assurant une surveillance éthique et scientifique, les IRSC ont publié les Lignes directrices en matière de recherche sur les cellules souches pluripotentes humaines.

Le Projet international d’évaluation de la lutte antitabac, dirigé par le Dr Geoffrey Fong, voit le jour grâce au financement accordé par plusieurs bailleurs de fonds, dont les IRSC et le National Cancer Institute des États-Unis. Les données issues du projet ont prouvé que les mises en garde avec photos, la hausse des taxes sur le tabac et les lois antitabac sont très efficaces pour réduire le tabagisme, ce qui a directement contribué à resserrer la réglementation sur le tabac dans le monde entier.

2003

L’Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC se mobilise rapidement pour lutter contre l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en lançant une possibilité de financement en 19 jours.

2004

Les IRSC exigent l’enregistrement de tous les essais cliniques qu’ils financent dans un registre international, ce qui garantit leur transparence et leur accessibilité, quels que soient leurs résultats.

2005-2010

2005

Grâce à des fonds octroyés par les IRSC, le Dr Heinz Feldmann et le Dr Steven Jones mettent au point des vaccins qui protègent les singes contre des doses létales du virus Ebola, du virus Lassa et du virus de Marbourg. De tels travaux menés sur des modèles animaux ont frayé la voie à un vaccin contre le virus Ebola chez l’humain qui, à la suite d’essais cliniques, s’est avéré sûr et efficace.

2006

Le Dr Steve Morgan, chercheur financé par les IRSC, publie le Canadian Rx Atlas, un ouvrage qui brosse le premier portrait détaillé de la consommation de médicaments d’ordonnance au Canada.

2007

Grâce au soutien financier des IRSC, la Dre Freda Miller et ses collègues ont pu traiter les lésions médullaires chez des rats à l’aide de cellules souches cutanées. Leurs travaux sur le rôle des cellules souches dans le développement, le maintien et la régénération du système nerveux ont grandement influé sur le traitement de plusieurs affections, dont les lésions cérébrales et les maladies neurodégénératives.

Un vaccin contre l’infection à E. coli chez les bovins, mis au point par le Dr Brett Finlay et le Dr Andy Potter grâce à l’appui des IRSC, est homologué au Canada. Ce vaccin contribue à prévenir la transmission de la bactérie à l’humain, ce qui permet de protéger la santé publique et d’améliorer la salubrité des aliments.

Des essais cliniques dirigés par le Dr Stephen Moses, chercheur financé par les IRSC, sur le rôle de la circoncision dans la réduction de l’incidence du VIH chez les jeunes hommes figurent au palmarès des dix principales percées médicales de l’année du magazine TIME.

Le pédiatre canadien Stanley Zlotkin reçoit l’Ordre du Canada en reconnaissance de ses contributions à la santé des enfants du monde entier. C’est en partie grâce au soutien financier des IRSC que le Dr Zlotkin et son équipe ont conçu, dans les années 1990, un produit appelé Sprinkles. Il s’agit d’un petit sachet contenant une dose quotidienne de micronutriments en poudre qui s’ajoute à n’importe quel aliment semi-liquide. Il est aujourd’hui distribué à plus de 15 millions d’enfants chaque année dans plus de 50 pays.

En partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les IRSC contribuent à l’établissement de données de référence sur les délais d’attente médicalement acceptables avant de procéder à des interventions clés visant notamment le remplacement de la hanche ou la restauration de la vision.

2007-08

Une étude internationale codirigée par le Dr Stephen Scherer et le Dr Peter Szatmari, deux chercheurs financés par les IRSC, lève le voile sur les fondements génétiques de l’autisme.

2008

Le Dr Alain Beaudet devient le deuxième président des IRSC.

2009

Le Réseau sur l’innocuité et l’efficacité des médicaments, financé par les IRSC, est lancé. Ce réseau vise à enrichir la base de connaissances sur l’innocuité et l’efficacité des médicaments utilisés au Canada et à fournir aux décisionnaires l’information dont ils ont besoin pour prendre des décisions stratégiques et réglementaires éclairées.

2009-10

En partenariat avec l’Agence de la santé publique du Canada, les IRSC mobilisent rapidement des chercheurs dévoués pour répondre à l’éclosion de la grippe H1N1.

Le Programme d’échanges Meilleurs Cerveaux devient le premier programme des IRSC qui leur permet de s’asseoir avec les provinces afin de contribuer officiellement à l’élaboration des politiques.

2010-2015

2010

Les IRSC exigent aux chercheurs de tenir compte des facteurs liés au sexe et au genre dans leurs propositions de recherche.

Grâce à des fonds octroyés par les IRSC, la Dre Janice Eng met à l’essai le programme d’exercices de mise en forme et de mobilité FAME, destiné aux victimes d’un accident vasculaire cérébral. Au terme du programme, les participants présentent un gain de rapidité de 30 %, une force musculaire accrue et un bon maintien de leur densité osseuse.

Le Dr Pieter Cullis obtient une subvention des IRSC pour étudier comment les nanoparticules liposomales, de petites vésicules cellulaires, encapsulent les anticancéreux et les portent vers le siège de la maladie. Ses travaux de recherche dévoilent une application salvatrice qui s’avère cruciale pour mettre au point des vaccins à ARN messager contre la COVID-19.

L’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement, financée par les IRSC, est lancée. Cette vaste étude à long terme vise à suivre, pendant au moins 20 ans, environ 50 000 personnes au Canada âgées de 45 à 85 ans afin de recueillir des données sur les facteurs physiques, sociaux, psychologiques et biologiques du vieillissement.

Des travaux financés par les IRSC sur un nouveau modèle de soins pour le remplacement du genou ou de la hanche figurent au palmarès des six plus grandes réalisations du secteur canadien de la recherche en santé publié par le Journal de l’Association médicale canadienne. Le modèle de soins est adopté à l’échelle internationale.

2010-11

Le budget des IRSC s’élève pour la première fois à 1 milliard de dollars. Les IRSC consacrent plus de 90 % de leur budget au financement d’activités de recherche en santé.

2011

Par l’étude des déterminants génétiques de la schizophrénie, le Dr Shiva Singh, généticien moléculaire, et Richard O’Reilly, psychiatre, tous deux financés par les IRSC, démontrent qu’aucun jumeau n’est génétiquement identique.

Les IRSC lancent la Stratégie de recherche axée sur le patient, qui vise à faire participer les patients au processus de recherche afin de garantir que les travaux cadrent avec les besoins de santé des patients et se traduisent par une amélioration des résultats cliniques.

2011-12

Les IRSC réagissent à la pénurie d’isotopes médicaux (éléments essentiels des interventions d’imagerie médicale et des traitements contre le cancer) en finançant des travaux de recherche sur de nouvelles méthodes de production.

2012

Les IRSC participent au lancement du Programme conjoint de recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Union européenne.

Gattex, un médicament pour la prise en charge du syndrome de l’intestin court qui est mis au point par le Dr Daniel Drucker grâce au soutien financier des IRSC, est homologué par la Food and Drug Administration des États-Unis. Les travaux du Dr Drucker sur un nouveau récepteur du peptide-1 de type glucagon ouvrent la voie à la mise au point de médicaments révolutionnaires contre le diabète et pour la perte de poids, comme l’Ozempic et Wegovy.

La Dre Kim Boycott met en place le consortium Care4Rare grâce au financement offert par plusieurs bailleurs de fonds, dont les IRSC et Génome Canada. Depuis, le consortium, hébergé au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, contribue à l’identification de plus de 300 gènes associés à des maladies rares et continue d’aider les familles à obtenir des diagnostics longuement attendus.

2013

Les IRSC lancent le Programme national de recherche en transplantation du Canada (aujourd’hui nommé Programme de recherche en don et transplantation du Canada), qui réunit des chercheurs du domaine de la transplantation et le milieu de la recherche sur les soins intensifs pour produire des connaissances et mettre en place de nouvelles pratiques de soins de santé visant à éliminer les obstacles au don de tissus et d’organes.

2013-14

Grâce à des fonds octroyés par les IRSC, le Dr Mayank Goyal et le Dr Michael Hill amorcent l’essai clinique ESCAPE. Cet essai donne lieu à une découverte qui révolutionnera la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) : il révèle en effet que la thrombectomie endovasculaire – qui consiste à recourir à l’imagerie médicale pour insérer un cathéter dans les vaisseaux sanguins, puis localiser et éliminer les caillots – améliore considérablement l’état de santé des patients ayant subi un AVC par rapport aux normes de soins en vigueur.

2014

Les IRSC lancent le Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement, une initiative de recherche axée sur les causes et l’évolution des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Les IRSC lancent l’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives (ICRIS), une stratégie nationale axée sur la gestion des dépendances et de la consommation de substances psychoactives au Canada au moyen de la recherche concertée, de la sensibilisation et de la mise en commun des connaissances.

2014-15

De concert avec des partenaires gouvernementaux, les IRSC jouent un rôle de premier plan dans la réponse internationale à l’épidémie d’Ebola en Afrique occidentale en appuyant un essai clinique de phase I sur un vaccin fabriqué au Canada. Les résultats démontrent que le vaccin est sûr, et les essais de phases II et III confirment qu’il est très efficace pour prévenir les infections.

2015-2020

2015-16

Les IRSC se mobilisent rapidement pour répondre à l’épidémie du virus Zika en Amérique latine. Ils soutiennent des équipes scientifiques qui cherchent à comprendre les modes de transmission du virus, à améliorer les tests diagnostiques et à élucider les liens entre le virus Zika et la microcéphalie ou le syndrome de Guillain-Barré.

2016

La Dre Janet Rossant amorce son mandat à titre de présidente de la Fondation Gairdner. On doit à cette chercheuse financée par les IRSC plusieurs découvertes révolutionnaires qui ont contribué à l’avancement de la médecine, dont l’identification des cellules souches embryonnaires responsables de la formation du placenta. Il s’agit là d’une percée cruciale pour bien comprendre le développement du fœtus pendant la grossesse.

Le Dr David Malkin, chercheur financé par les IRSC, élabore le protocole de Toronto, un plan de traitement qui augmente considérablement les chances de survie après un diagnostic de cancer chez les personnes atteintes du syndrome de Li-Fraumeni, un trouble rare qui prédispose au cancer.

2016-17

Les IRSC s’engagent à augmenter leurs investissements dans la recherche sur la santé des Autochtones afin qu’ils représentent au moins 4,6 % du budget annuel de l’organisme (soit un taux proportionnel à la population autochtone du Canada). En 2023-2024, les IRSC dépassent leur objectif : 5,2 % de leurs investissements totaux sous forme de subventions et de bourses sont axés sur la santé des Autochtones.

2017

Le Collège des évaluateurs des IRSC passe en mode recrutement et compte 4 500 membres en 2017-2018.

2017-18

Les IRSC s’emploient à la gestion de la crise des opioïdes. L’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives publie les Lignes directrices nationales sur la prise en charge clinique du trouble lié à l’usage d’opioïdes et les distribue aux médecins d’un bout à l’autre du pays.

2018

Le Dr Michael Strong devient le troisième président des IRSC.

En collaboration avec des partenaires gouvernementaux, les IRSC réagissent rapidement à l’épidémie d’Ebola qui sévit cette année-là en République démocratique du Congo en soutenant des travaux d’une importance vitale visant à améliorer la capacité d’intervention en cas de pandémie.

Les IRSC lancent le Réseau de recherche pancanadien sur la maladie de Lyme, ce qui a permis de former deux cohortes de patients et de mettre sur pied une biobanque.

Les IRSC lancent le formulaire de déclaration volontaire des trois organismes à l’intention des candidats à tous leurs concours de financement. Ce formulaire vise à surveiller les différentes répercussions des programmes de financement sur les groupes sous-représentés et désavantagés.

Les IRSC et les autres organismes fédéraux de financement de la recherche lancent la Solution de gestion des subventions des trois organismes, un projet visant à moderniser leur système de gestion des subventions pour mieux appuyer les candidats, les administrateurs et les évaluateurs.

2018-19

Dans le cadre de la Stratégie de recherche intégrée sur le cannabis, les IRSC appuient la création d’une base de connaissances sur les bienfaits et les méfaits de la consommation de cannabis sur la santé.

2019

Les IRSC lancent le programme Environnement réseau pour la recherche sur la santé des Autochtones (ERRSA). Financé à hauteur de 100,8 millions de dollars, ce programme constitue le plus important investissement du gouvernement du Canada dans la recherche sur la santé des Autochtones. Un réseau pancanadien de centres axés sur le développement des capacités, la recherche et la mobilisation des connaissances voit ainsi le jour en mettant les Autochtones au premier plan.

Les IRSC organisent un sommet sur la recherche en santé à Ottawa, lors duquel 200 participants donnent leur avis sur les priorités stratégiques pour guider l’élaboration du prochain plan stratégique des IRSC.

2019-20

Les IRSC et Inuit Tapiriit Kanatami travaillent conjointement pour renforcer les capacités de recherche des Inuits et organisent une table ronde sur la recherche visant à éradiquer la tuberculose dans l’Inuit Nunangat.

2020-2025

2020

Les IRSC se mobilisent d’urgence pour soutenir une intervention de recherche rapide contre la COVID-19. L’organisme et ses partenaires lancent 45 concours de financement et octroient 967 subventions totalisant 450 millions de dollars.

Les IRSC signent la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA), une initiative mondiale visant à appuyer l’élaboration et la promotion de pratiques exemplaires en matière d’évaluation de la recherche savante.

Le premier ministre annonce l’octroi d’un nouveau financement aux IRSC pour la mise sur pied du Centre pour la recherche sur la préparation en cas de pandémie et d’urgence sanitaire (CRPPUS). Depuis sa création, le CRPPUS investit dans la recherche sur la grippe aviaire, la variole simienne, la COVID-19, la confiance dans les vaccins et la désinformation en santé.

2021

L’organisme publie le Plan stratégique des IRSC 2021-2031 : vision pour un avenir en santé en s’appuyant sur le processus de consultation le plus vaste de son histoire.

Pour souligner le 100e anniversaire de la découverte de l’insuline, les IRSC lancent l’initiative « L’insuline a 100 ans : accélérer les découvertes canadiennes pour lutter contre le diabète ». Dans le cadre de cette initiative, les IRSC financent des dizaines de projets de recherche sur le diabète.

Les IRSC reçoivent des fonds, prévus dans le budget de 2021, pour lancer l’Initiative nationale de recherche sur la santé des femmes. L’objectif est de faire avancer un programme de recherche coordonné sur des sujets sous étudiés et hautement prioritaires liés à la santé des femmes.

2021-22

Les IRSC financent la recherche visant à guider l’établissement de normes nationales sur les services en matière de santé mentale et de consommation de substances psychoactives.

Les IRSC publient le document Santé mondiale 3.0 : Cadre d’action pour la recherche en santé mondiale 2021-2026.

2022

Les IRSC dirigent le nouveau Fonds pour les essais cliniques afin de soutenir les essais cliniques ciblant de nouveaux vaccins, produits thérapeutiques, traitements et interventions.

Les IRSC lancent le Programme de bourses de transition en début de carrière — Excellence, diversité et indépendance en recherche (EDIR) pour aider les postdoctorants, les cliniciens et les associés de recherche issus de groupes sous-représentés à propulser leur carrière en recherche au sein d’un corps professoral au Canada.

2022-23

Les IRSC et leurs partenaires créent l’initiative « Réseau de réseaux – Services intégrés pour les jeunes ». L’objectif est d’offrir aux jeunes de partout au pays et à leur famille un accès équitable à des services de santé mentale de haute qualité.

2023

Les IRSC vont de l’avant avec un investissement ciblé sur cinq ans dans la création de Long COVID Web, un réseau de recherche canadien sur le syndrome post-COVID-19.

Les IRSC mettent sur pied le Consortium contre le cancer pédiatrique (aujourd’hui nommé ACCES).

Les IRSC lancent l’Initiative pour la recherche sur les maladies rares afin de faire avancer la recherche dans le domaine en mettant l’accent sur l’amélioration des outils de diagnostic et l’établissement d’un robuste réseau d’essais cliniques en la matière au pays.

2024

Avec l’appui de bailleurs de fonds (dont les IRSC), des chercheurs de l’Université McMaster et de l’Université de Stanford conçoivent un modèle d’intelligence artificielle (IA) générative capable de mettre au point de nouveaux antibiotiques de A à Z, une avancée qui figure au palmarès des plus grandes découvertes de l’année en matière d’IA du New York Times.

L’organisme publie le Cadre pour l’excellence de la recherche des IRSC, qui trace la voie à suivre afin que le milieu canadien de la recherche en santé soit reconnu comme étant inclusif, collaboratif, transparent, respectueux des cultures et axé sur des retombées concrètes.

Le Dr Paul Hébert devient le quatrième président des IRSC.

2025

Les IRSC célèbrent leur 25e anniversaire.

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